Succédant
au temps de l’Avent, à la grande joie de la Nativité, à l’étoile de
l’Epiphanie, au Baptême du Seigneur dans les eaux du Jourdain, voici maintenant
le temps ordinaire.
Est-ce
pour autant celui de la grisaille des mauvais jours ? Pas exactement.
A la
lecture latine de la règle de Saint-Benoît, l’office des Laudes, même en temps
ordinaire, est qualifié de « matutinorum
solemnitas » (ch. 13,2)… solennité
matinale !
Nous
ne sortons pas indemnes des solennités liturgiques que nous venons de célébrer
ensemble. Elles rayonnent encore en nos cœurs. Elles nous portent à chanter la
louange du Seigneur. Et le visage de l’autre, du conjoint, du voisin, de l’étranger,
est autrement pressenti.
Les
préoccupations quotidiennes sont loin d’un retour à la banalité.
Jésus
prépare son ministère dans la discrétion de Nazareth et Marie conserve avec
soin toutes ces choses, les méditant en son cœur.
A
nous de vivre le « grand ordinaire »…
Alain
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