De retour dans la chapelle et nous nous approchons de chaque
vitrail.
Dans l’abside, ce sont des saints locaux qui sont
représentés : il s’agit de
-St Bérégise, fondateur de la première communauté religieuse
à Saint-Hubert, quand la cité s’appelait encore Andage, au début du VIII°s,
-St Remacle, fondateur des Abbayes de Stavelot et Malmédy,
-St Hubert : quittant une vie mondaine peu édifiante, en 688
il se fait moine avant de devenir évêque de Tongres-Maastricht-Liège, il a donné son nom à notre cité,
-St Willibrord qui évangélisa nos contrées et dont le
souvenir reste vivant à Echternach, au Grand Duché de Luxembourg,
-Bienheureux Thierry de Leernes, abbé de St-Hubert au XI°s.,
qui réforma l’abbaye, agrandit les bâtiments, favorisa l’étude, fonda 8
prieurés et construisit l’église St-Gilles. On dit que Jésus enfant lui serait
apparu, d’où la représentation du vitrail.
Au fond de la Chapelle latérale, se trouvent: Notre père
dans la foi, Abraham, le roi David, et puis un saint qui est à la charnière des
deux testaments : Jean-Baptiste, et enfin saint Pierre et saint Paul, colonnes
de l’Église et saints patrons de la Basilique de Saint-Hubert, sainte Jeanne
d’Arc, saint Joseph et l’archange saint Michel.
Dans le chœur se trouvent 4 saints et 4 saintes en rapport
avec la vie monastique :
-Sainte Opportune, abbesse bénédictine de Montreuil
(Normandie), morte vers 770. On raconte que le garde-forestier avait volé l’âne
de la communauté. Sainte Opportune pria et le pré où était parti l’âne devint
salé, impropre à la culture. Dès lors le garde restitua l’âne et de surcroît
donna le pré salé à la communauté lésée.
-Sainte Radegonde, reine du VI°s. Originaire de Thuringe
(Allemagne), elle fut mariée à Clotaire, un des fils de Clovis, à Soissons.
Elle fonda une communauté de religieuses, l’Abbaye ND à Poitiers, qui prit le
nom de Sainte Croix lorsqu’elles reçurent une relique de la précieuse croix et
adoptèrent la règle de Césaire d’Arles.
-Saint Benoît, et sa règle, que toute communauté bénédictine
suit.
-Sainte Cécile, patronne des musiciens, avec un petit
instrument de musique en main,
-Saint Martin de Tours, et ses dernières paroles en latin :
« je ne refuse pas le labeur »,
-Sainte Gertrude d’Helfta, et son livre des révélations,
mystique allemande du XIII°s,
-Saint Hughes de Cluny, réformateur des bénédictins au XI°s,
on aperçoit une ébauche de l’abbaye à ses pieds.
-Saint Grégoire le Grand, pape, qui a écrit une vie de saint
Benoît « Les Dialogues ».
Sœur Thérèse-Marie
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