« Nous te cherchions, Seigneur Jésus,
nous t’avons longtemps
attendu,
Nous avions soif de ton visage,
Ô seul désir pour notre foi,
qu’un long regard posé sur toi. »
Ce couplet de l’hymne que nous avons chantée ce matin convient
parfaitement à Syméon et Anne : « ô seul désir de notre foi qu’on
long regard posé sur toi ».
Longue, si longue attente enfin exaucée !
Syméon attendait la consolation
d’Israël. Que veut dire cette expression ? Dans la traduction
liturgique, on a mis le mot Consolation
avec une majuscule, comme s’il s’agissait de quelqu’un…
La consolation est un thème cher aux prophètes, notamment Isaïe et
Jérémie.
On connaît le début du chapitre 40 d’Isaïe (le début du « livre de
la Consolation ») : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre
Dieu, parlez au cœur de Jérusalem… ».
Il y a aussi ce beau passage du
chapitre 52, 7-9 :
« Comme ils sont beaux sur
les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la
bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion : ‘Il règne,
ton Dieu !’ Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix, tous
ensemble ils crient de joie car, de leurs
propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie, vous, ruines de
Jérusalem, car le Seigneur console son
peuple, il rachète Jérusalem ! »
Syméon et Anne sont comme les
guetteurs décrits par cet oracle. Ils ne désespèrent pas, malgré le temps qui
passe. Ils restent éveillés, attentifs pour scruter les signes de Dieu. Et leur
joie déborde quand ils peuvent annoncer : « j’ai vu, de me propres yeux, le Seigneur qui
revient à Sion, le Seigneur qui console
son peuple… »
Sœur Marie-Raphaël, 2 février
2017
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