Lettre aux Amis d’Hurtebise
A quelques jours de Noël, nous venons partager avec vous la joie et l’émerveillement de
la Vie qui s’offre à nous dans la fragilité.« Voici, je me tiens à la porte et je frappe. »[1]
Sommes-nous prêts à accueillir ‘Le Tout-Petit’ ?
Avec Lui, « Vivre est apparu »[2]
« Christ
serait-il né mille fois à Bethléem,
s’il ne
naît pas dans notre cœur c’est en vain qu’il est né »[3]
Peut-être attendez-vous que je vous parle de ce que dit st Benoît au sujet de la venue du Seigneur. En fait, la fête de Noël fut ajoutée au calendrier liturgique romain après la mort de st Benoît. Et donc, il n’y a aucun chapitre qui parle de Noël, ou de l’Avent, ni de la crèche ou du sapin.
Mais il me semble, en respectant l’esprit de st Benoît, qu’on pourrait réécrire le chapitre 52 qui concerne l’oratoire du monastère, de manière à ce qu’il nous parle de la crèche : je vous laisse juger.
De
la crèche au monastère :
Le cœur du moine sera préparé tel une
crèche pour accueillir son Seigneur. La crèche sera ce qu’indique son
nom : on n’y fera, on n’y mettra rien qui n’ait rapport à sa destination.
La venue du Christ étant accomplie, tous l’accueilleront dans un silence
profond, et que la Gloire de Dieu les emplisse. Ainsi un frère qui voudrait
prier en son coeur ne sera pas empêché par l’indiscrétion d’autrui. D’ailleurs si
en d’autres temps, un frère veut prier seul, qu’il rejoigne au plus intime le
Seigneur qui est descendu en lui, qu’il ferme les yeux, qu’il entre simplement
en son cœur, et qu’il fasse de tous ses découragements, de toutes ses fautes,
de toutes ses tentations de culpabilité, de la paille pour orner sa crèche, et
qu’il prie, non à voix haute, mais avec tressaillements de joie, et attention
du cœur.
« Ah si ton cœur pouvait devenir crèche,
Dieu une fois encore se ferait petit enfant »[4]
Je vous
souhaite d’accueillir en la crèche de votre cœur, le Seigneur, qui se fait tout
petit, pour recevoir votre amour et vous offrir son salut. Joyeux Noël à tous
et à chacun. Vous avez appris l’aventure lancée avec la fermeture de l’abbaye d’Oriocourt, et l’arrivée des sœurs Jeanne d’Arc, Jean-Baptiste et Marie-Christine parmi nous. Sœur Marie-Maur, soeur Myriam et soeur Marie sont elles aussi devenues membres de notre communauté tout en résidant à l’abbaye de Faremoutiers, monastère médicalisé aux portes de Paris. Avec nos nouvelles sœurs, nous avons reçu la mission de prier pour l’Europe, et de faire connaître le Serviteur de Dieu Robert Schuman.
Avec Saint Benoît, patron de
l’Europe, comment répondre à cet appel ?
Comment pouvons-nous, ensemble, être,
au cœur de l’Europe, ferment de communion ? Cette mission nous vous proposons de la porter avec nous. Aussi la première journée des amis de 2018, aura pour thème « Ré-enchanter l’Europe » :
Ré-enchanter l’Europe
Vous êtes tous attendus au monastère le
samedi 3 février 2018 de 10h à 17h30.
On propose que chacun apporte quelque
chose à mettre en commun pour le repas de midi. Il est préférable de s’inscrire par un petit message à amishtb@gmail.com.
- dès 9h45 : accueil
L’Union Européenne, qu’est-ce que cela me suggère aujourd’hui?
- Bref exposé de l’histoire de l’Union Européenne
- Comment mettre mes pas dans les pas de Jésus pour vivre le Royaume de Dieu en Europe d’aujourd’hui : témoignage
- Eucharistie
L’après-midi :
- 14h30 : Mon comportement écologique dans l’Europe.
- 15h45 : L’Europe est encore à
construire dans sa dimension spirituelle.
- 14h30 : Mon comportement écologique dans l’Europe.
Comment tisser ensemble cette nouvelle Europe ?
Saint Benoît, un des patrons de l’Europe depuis 1964.
« Notre » chant : « Écoute la voix du Seigneur » !
- 16h45 : Vêpres
- 17h20 : Envoi
Pour
poursuivre notre cheminement, voici d’autres rendez-vous :
- « L’Europe, un projet spirituel ? »
journée du 26 avril 2018 de 9h30 à 16h30 : conférences de Herman Van
ROMPUY et du Père Martin MAIER (s.j.)
-
chaque 3ème vendredi du mois :
vêpres célébrées pour l’Europe
Vous pouvez déjà
noter la prochaine Journée des Amis : le
samedi 29 septembre 2018.
« La
solidarité, reflet du destin partagé, est au cœur de la construction européenne
depuis l’origine » (extrait de « une Europe des valeurs » éd.
COMECE ; vêpres pour l’Europe du 15 décembre 2017)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire