dimanche 5 février 2017

Présentation de Jésus au temple (1)



« Nous te cherchions, Seigneur Jésus, 
nous t’avons longtemps attendu,
Nous avions soif de ton visage,
Ô seul désir pour notre foi, 
qu’un long regard posé sur toi. »

Ce couplet de l’hymne que nous avons chantée ce matin convient parfaitement à Syméon et Anne : « ô seul désir de notre foi qu’on long regard posé sur toi ».
Longue, si longue attente enfin exaucée !

Syméon attendait la consolation d’Israël. Que veut dire cette expression ? Dans la traduction liturgique, on a mis le mot Consolation avec une majuscule, comme s’il s’agissait de quelqu’un

La consolation est un thème cher aux prophètes, notamment Isaïe et Jérémie.
On connaît le début du chapitre 40 d’Isaïe (le début du « livre de la Consolation ») : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu, parlez au cœur de Jérusalem… ».
 Il y a aussi ce beau passage du chapitre 52, 7-9 :

« Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion : ‘Il règne, ton Dieu !’ Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion.  Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem ! »

Syméon et Anne sont comme les guetteurs décrits par cet oracle. Ils ne désespèrent pas, malgré le temps qui passe. Ils restent éveillés, attentifs pour scruter les signes de Dieu. Et leur joie déborde quand ils peuvent annoncer : « j’ai vu, de me propres yeux, le Seigneur qui revient à Sion, le Seigneur qui console son peuple… »


Sœur Marie-Raphaël, 2 février 2017

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